Après
Burqa bla, bla, nous voici plus que jamais dans le vif d'un sujet (
so hot right now!) qui en remet une couche (au cas où on n'aurait pas compris la clarté du message) sur ce pourquoi (ou devrais-je dire, ceux contre qui) ce grand débat a été initié.
Mêlant pernicieusement le politique au social, le futur projet de loi interdisant la burqa stigmatiserait dans son phrasé même la perception de l'islam.
Donc, un mec qui porte une barbe est musulman, fait porter la burqa à sa femme, est polygame, ou certainement polygame, pratique l'excision comme un champion sur ses (25?) filles, tout en égorgeant le mouton histoire de célébrer. Nul doute, nous avons affaire à un islamiste radical, donc un terroriste et qui sait peut-être le second d'Al Qaïda.
Mais, ce même mec, auquel on a pourtant donné la nationalité française, probablement dans un élan de générosité et en raison de la politique pro-arabe de la France (
sic), s'est bien gardé (le salop) d'avouer tout ça aux autorités françaises. Et aujourd'hui, il est tout simplement question de la lui retirer. Ben oui, c'est comme un contrat: étant donné qu'il (affublé de sa grosse barbe, de sa djellaba et de sa burqa) n'a pipé mot de ses pratiques mahométanes au moment de sa naturalisation (obtenue grâce à un mariage blanc,
selon Brice Hortefeux, a.k.a la Pythie), il allait de soi qu'une fois l'enquête menée, soit 11 ans après l'obtention de la nationalité, on le destitue de son droit.
Exemples de l'application de la loi concernant la déchéance de la nationalité française:
Section 3 : De la déchéance de la nationalité française.
L'individu qui a acquis la qualité de Français peut, par décret pris après avis conforme du Conseil d'Etat, être déchu de la nationalité française, sauf si la déchéance a pour résultat de le rendre apatride :
1° S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit constituant une atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ou pour un crime ou un délit constituant un acte de terrorisme ;
2° S'il est condamné pour un acte qualifié de crime ou délit prévu et réprimé par le chapitre II du titre III du livre IV du code pénal ;
3° S'il est condamné pour s'être soustrait aux obligations résultant pour lui du code du service national ;
4° S'il s'est livré au profit d'un Etat étranger à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France.
Qui pourrait franchement croire, que l'Etat dans l'exercice de sa souveraineté puisse ignorer les situations des personnes auxquelles il accorde la nationalité? Pour les découvrir, avec la candeur d'une jouvencelle, 11 ans après? Gros big up à la paire de choc Besson-Hortefeux!
Dans une atmosphère européenne contemporaine où le moindre arabe qui écouterait du raï est d'emblée soupçonné d'appartenir à une mouvance radicale se revendiquant d'Al Qaïda, sérieusement de qui se fout-on?
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