Monde Diplomatique faisait état de ça:
http://blog.mondediplo.net/2009-05-26-Le-Hezbollah-et-l-assassinat-de-Rafic-Hariri
On sait que le Tribunal "Specos" pour le Liban, chargé d'enquêter sur l'attentat du 14 février 2005 à Beyrouth qui a coûté la vie à l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, et à 22 autres personnes (dans la foulée), n'a encore rien fait, à part libérer quatre individus qui avaient été détenus sans preuve pendant 4 ans.
http://blog.mondediplo.net/2009-05-26-Le-Hezbollah-et-l-assassinat-de-Rafic-Hariri
On sait que le Tribunal "Specos" pour le Liban, chargé d'enquêter sur l'attentat du 14 février 2005 à Beyrouth qui a coûté la vie à l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, et à 22 autres personnes (dans la foulée), n'a encore rien fait, à part libérer quatre individus qui avaient été détenus sans preuve pendant 4 ans.
Comment Der Spiegel peut s'enorgueillir d'avoir les conclusions dudit Tribunal?
A la vitesse à laquelle vont les tribunaux internationaux de manière générale, tout est à parier que dans 10 ans on n'aura toujours pas de réponse, et on peut penser que le Tribunal n'a pas dépassé le stade de l'instruction du dossier.
De là à en arriver à des conclusions...
On nous aura tout servi dans l'affaire Hariri. En effet, si le Tribunal n'a pas dépassé la case départ, c'est parce qu'il n'a pas pu se servir des travaux préparatoires de la commission d'enquête internationale qui lui a précédée.
Et s'il n'a pas pu s'en servir c'est parce que le rapport Mehlis était trop controversé pour qu'on puisse le juger crédible ( faux témoignages et incrimination sans appel de la Syrie).
Scandale pour l'ONU qui avait chapeauté la mascarade et qui a forcé Mehlis à la démission. De manière presque interchangeable, le Hezbollah est désormais désigné à la place de la Syrie au rang des usual suspects. Force est de constater que Nicolas Sarkozy n'a eu que faire de cette supposée implication de la Syrie dans l'assassinat de Hariri, qui était copain comme cochon avec Chirac ( lequel avait boycotté la Syrie qu'il jugeait coupable du meurtre de son ami libanais), lorsqu'il a reçu Bachar El Assad en grandes pompes à l'Elysée et en a profité pour renouer des liens avec la Syrie. La rupture donc.
Cependant Nicolas Sarkozy se fout pas mal de l'implication du Hezbollah qui l'arrangerait plutôt dans sa récente exportation de son "thème identitaire": l'insécurité, aux Emirats Arabes Unis. L'équation veut que Hezbollah + Syrie = Iran, alors pourquoi ne pas aller sauver les Emiratis de la menace iranienne?! Yes why not?!
Et puisque Sarko est décidé tout comme, et même un peu plus que, Obama, à faire respecter le droit sacro-saint à la défense d'Israël, l'accusation de meurtre contre un groupe déjà considéré comme terroriste par la doxa, ne fait que renforcer ses propres convictions, son soutien inconditionnel et sa sympathie redoublée à l'égard d'Israël.
Tout le monde y gagne, les Américains non plus ne sont pas en reste et savourent le coup de bâche médiatique que le Hezbollah vient de se prendre, après avoir osé défier Joe Biden, qui se baladait au Liban il y a peu pour souhaiter de "bonnes élections" aux Libanais.
A la vitesse à laquelle vont les tribunaux internationaux de manière générale, tout est à parier que dans 10 ans on n'aura toujours pas de réponse, et on peut penser que le Tribunal n'a pas dépassé le stade de l'instruction du dossier.
De là à en arriver à des conclusions...
On nous aura tout servi dans l'affaire Hariri. En effet, si le Tribunal n'a pas dépassé la case départ, c'est parce qu'il n'a pas pu se servir des travaux préparatoires de la commission d'enquête internationale qui lui a précédée.
Et s'il n'a pas pu s'en servir c'est parce que le rapport Mehlis était trop controversé pour qu'on puisse le juger crédible ( faux témoignages et incrimination sans appel de la Syrie).
Scandale pour l'ONU qui avait chapeauté la mascarade et qui a forcé Mehlis à la démission. De manière presque interchangeable, le Hezbollah est désormais désigné à la place de la Syrie au rang des usual suspects. Force est de constater que Nicolas Sarkozy n'a eu que faire de cette supposée implication de la Syrie dans l'assassinat de Hariri, qui était copain comme cochon avec Chirac ( lequel avait boycotté la Syrie qu'il jugeait coupable du meurtre de son ami libanais), lorsqu'il a reçu Bachar El Assad en grandes pompes à l'Elysée et en a profité pour renouer des liens avec la Syrie. La rupture donc.
Cependant Nicolas Sarkozy se fout pas mal de l'implication du Hezbollah qui l'arrangerait plutôt dans sa récente exportation de son "thème identitaire": l'insécurité, aux Emirats Arabes Unis. L'équation veut que Hezbollah + Syrie = Iran, alors pourquoi ne pas aller sauver les Emiratis de la menace iranienne?! Yes why not?!
Et puisque Sarko est décidé tout comme, et même un peu plus que, Obama, à faire respecter le droit sacro-saint à la défense d'Israël, l'accusation de meurtre contre un groupe déjà considéré comme terroriste par la doxa, ne fait que renforcer ses propres convictions, son soutien inconditionnel et sa sympathie redoublée à l'égard d'Israël.
Tout le monde y gagne, les Américains non plus ne sont pas en reste et savourent le coup de bâche médiatique que le Hezbollah vient de se prendre, après avoir osé défier Joe Biden, qui se baladait au Liban il y a peu pour souhaiter de "bonnes élections" aux Libanais.
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