TFone a encore frappé avec ses reportages "d'investigation". Cette fois-ci, la rédaction a choisi de s'intéresser aux problèmes de l'adolescence, sujet crucial pour la République!
Les parents de milliers d'écoliers, collégiens et lycéens peuvent maintenant être "coachés" pour mener au mieux leur rôle par des "experts en parentalité".
Le terme à lui seul fait sourire, encore plus quand on apprend que les experts en question sont issus de la société de soutien scolaire Acadomia.
En plus de fournir des professeurs en toute matière pour le suivi scolaire de millions d'élèves français, et des experts en psychologie infantile, la société Acadomia offre maintenant des conseils pour appréhender le "jeune", sous forme d'expertise, aux établissements scolaires avec coaching assuré en "parentalité" pour les parents intéressés et coulés.
Les "coachs", et accessoirement Acadomia Gurus, professent à une assemblée de parents déprimés les préceptes d'une nouvelle parentalité adaptée aux besoins des enfants mais aussi à leurs propres besoins (aux parents).
Comment rester autoritaire tout en étant permissif, comment ne pas être trop permissif tout en ne sachant pas comment imposer des limites à votre adolescent ou enfant (car certains seraient largués dès le plus jeune âge...les parents encore une fois), sont autant de questions essentielles sur lesquelles les experts en parentalité planchent.
Ces conseils font penser aux méthodes positivistes américaines qui consistent à atteindre un but, comme réussir dans la vie, prendre confiance en soi, perdre du poids, souvent décliné en plusieurs étapes.
Ces méthodes New Age favorisent la connaissance de soi, de sa volonté et le dialogue avec les siens et son entourage. Elle favorisent également un investissement tout aussi financier que personnel.
En France, certains parents adeptes de la nouvelle méthode trouveraient leur compte dans ces réunions qui leur permettent de rencontrer d'autres parents désoeuvrés avec lesquels ils peuvent échanger des conseils.
Il semblerait que les parents français aient un tel problème d'autorité et une telle peur panique d'appliquer cette autorité sur leurs enfants qu'ils doivent en appeler à des coachs.
Ou bien, deuxième hypothèse, on essaie de faire croire aux parents qu'ils ont besoin de coachs pour éduquer leurs gosses.
Après tout, dans une société qui va de plus en plus vers le coaching massif et donc vers le coaching des masses, pourquoi les parents, qui représentent au moins un Français sur 3, seraient-ils en reste?
Comme on coache les employés des banques, des entreprises, des usines à travailler plus pour gagner autant, les syndicats à se montrer dé-solidaires dans la grève, les ouvriers à encaisser sans faire de vagues et à travailler plus pour se faire virer plus vite, les parents aussi ont besoin de ce nouveau type de charlatanisme qui ne leur veut que du bien, et grâce auquel ils ne pourront donc que s'en prendre à eux-mêmes si leur enfant échoue dans sa carrière dans l'éducation nationale.
Ben oui, s'ils ont suivi le coaching et que rien n'y fait, le problème devra bien venir d'eux et non pas de la méthode qui s'est avérée hyper successful puisque Acadomia a jugé de bon ton de l'importer.
On peut en déduire que Acadomia a atteint son plan de relance personnel, si la société n'avait de raison d'être que les faiblesses scolaires des élèves français, maintenant elle saisit le problème à bras le corps en privilégiant le dialogue avec le parent.
Les parents de milliers d'écoliers, collégiens et lycéens peuvent maintenant être "coachés" pour mener au mieux leur rôle par des "experts en parentalité".
Le terme à lui seul fait sourire, encore plus quand on apprend que les experts en question sont issus de la société de soutien scolaire Acadomia.
En plus de fournir des professeurs en toute matière pour le suivi scolaire de millions d'élèves français, et des experts en psychologie infantile, la société Acadomia offre maintenant des conseils pour appréhender le "jeune", sous forme d'expertise, aux établissements scolaires avec coaching assuré en "parentalité" pour les parents intéressés et coulés.
Les "coachs", et accessoirement Acadomia Gurus, professent à une assemblée de parents déprimés les préceptes d'une nouvelle parentalité adaptée aux besoins des enfants mais aussi à leurs propres besoins (aux parents).
Comment rester autoritaire tout en étant permissif, comment ne pas être trop permissif tout en ne sachant pas comment imposer des limites à votre adolescent ou enfant (car certains seraient largués dès le plus jeune âge...les parents encore une fois), sont autant de questions essentielles sur lesquelles les experts en parentalité planchent.
Ces conseils font penser aux méthodes positivistes américaines qui consistent à atteindre un but, comme réussir dans la vie, prendre confiance en soi, perdre du poids, souvent décliné en plusieurs étapes.
Ces méthodes New Age favorisent la connaissance de soi, de sa volonté et le dialogue avec les siens et son entourage. Elle favorisent également un investissement tout aussi financier que personnel.
En France, certains parents adeptes de la nouvelle méthode trouveraient leur compte dans ces réunions qui leur permettent de rencontrer d'autres parents désoeuvrés avec lesquels ils peuvent échanger des conseils.
Il semblerait que les parents français aient un tel problème d'autorité et une telle peur panique d'appliquer cette autorité sur leurs enfants qu'ils doivent en appeler à des coachs.
Ou bien, deuxième hypothèse, on essaie de faire croire aux parents qu'ils ont besoin de coachs pour éduquer leurs gosses.
Après tout, dans une société qui va de plus en plus vers le coaching massif et donc vers le coaching des masses, pourquoi les parents, qui représentent au moins un Français sur 3, seraient-ils en reste?
Comme on coache les employés des banques, des entreprises, des usines à travailler plus pour gagner autant, les syndicats à se montrer dé-solidaires dans la grève, les ouvriers à encaisser sans faire de vagues et à travailler plus pour se faire virer plus vite, les parents aussi ont besoin de ce nouveau type de charlatanisme qui ne leur veut que du bien, et grâce auquel ils ne pourront donc que s'en prendre à eux-mêmes si leur enfant échoue dans sa carrière dans l'éducation nationale.
Ben oui, s'ils ont suivi le coaching et que rien n'y fait, le problème devra bien venir d'eux et non pas de la méthode qui s'est avérée hyper successful puisque Acadomia a jugé de bon ton de l'importer.
On peut en déduire que Acadomia a atteint son plan de relance personnel, si la société n'avait de raison d'être que les faiblesses scolaires des élèves français, maintenant elle saisit le problème à bras le corps en privilégiant le dialogue avec le parent.